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Les chiffres de l'immobilier dans l'hérault Agence amarine
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2021 et perspectives 2022

"L’effet Un si grand soleil est retombé".

Thomas Brée a le sens de la formule pour évoquer la situation du marché de l’immobilier dans le département.

 

Le président de la Fnaim 34, qui regroupe 268 professionnels confirme le net ralentissement des transactions "depuis septembre dernier". "Les mandats sont beaucoup plus rares. On note une sorte de crispation du marché positionné à des prix trop élevés" résume-t-il.

Un ressac qui survient après "la formidable embellie" enregistrée entre les étés 2020 et 2021, directement due à "l’effet Covid" et l’arrivée de nouveaux acquéreurs venus notamment de la région parisienne. "Ils voulaient tous une maison avec un bout de jardin et une piscine, je caricature à peine. Tout s’est vendu à des prix de plus en plus élevés, avec un pouvoir d’achat en face disproportionné" analyse Thomas Brée.

Un phénomène également observé dans les Hauts Cantons par Catherine Delafontaine d’Abessan immobilier. "J’ai vendu des biens en 48 heures, tout se vendait comme des petits pains et sans négociations" explique-t-elle.

Aujourd’hui la professionnelle peine à reconstituer son portefeuille. "Ils veulent des maisons en pierre avec un extérieur mais tout a été vendu. Et ici il y a moins de rotations qu’à Montpellier".

Inconnue sur les taux

À la tête du groupement d’agences "Vends du Sud" à Béziers et dans le Biterrois, Laurent Jeannin confirme la tendance. "Depuis décembre, janvier on est sur une dynamique qui s’est dégonflée un peu, on n’a pas le même nombre d’appels que lors du dernier semestre 2021" note-t-il.

Le marché sur le logement traditionnel pour les résidences principales reste cependant tonique assure ce professionnel expérimenté. "Tant qu’on a des taux d’intérêt qui ne bougent pas trop…".

Le durcissement de l’accès au crédit constitue l’une des inconnues de ce début d’année. "Et puis nous sommes dans une année électorale. Avec la crise sanitaire ce sont deux autres facteurs d’incertitude" reprend Thomas Brée qui déplore encore la diminution du nombre de permis de construire délivrés qui risque d’alimenter un peu plus la pénurie.

"C’est le cas dans la métropole de Montpellier. Il y a eu un vrai coup de frein avant la fin du mandat Saurel. On voit que ça construit mais ce sont des appartements qui ont été vendus il y a deux ans".

 

extrait midi libre

Publié le