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BAISSE DES TAUX DES CRÉDITS IMMOBILIERS : QUELS ENJEUX POUR LES AGENTS DU SECTEUR ?










Et si l’achat immobilier était le phare dans la tempête pour de nombreux Français ?
C'est pas nouveau, la pierre est la valeur refuge.
La note de conjoncture de la Fnaim, notre syndicat professionnel pour l’année 2021 n’évoque rien de moins qu’« un marché de cœur et de raison ». Sans manquer de souligner que durant l’année 2020 et malgré les turbulences, « la pierre a remarquablement résisté ». on estime qu'un tiers des Français concède qu’il serait prêt à investir dans la pierre s’il avait une somme d’argent à placer. Un coup de coeur. Encouragés certes, par un contexte plutôt favorable aux acheteurs.
Des taux de prêt à des niveaux exceptionnellement bas : une coup de projecteur
La tendance était à la baisse depuis plusieurs années. Mais il n’en fut rien, bien au contraire.
Les taux de prêts immobiliers n’ont pas augmenté. Ils se sont même maintenus à des niveaux exceptionnellement bas. L’Observatoire crédit logement – CSA, qui scrute chaque mois les taux, indique pour février 2021 que « le taux moyen perd encore deux points de base à 1,14 %, se rapprochant des niveaux minima observés fin 2019, début 2020 ».
Un octroi complexe, mais des conditions récemment assouplies
Cependant, cette baisse des taux cache une situation en trompe-l’œil. Parmi les indicateurs que l'on peut citer est celui de l’activité de crédit apporte une nuance de taille. Entre février 2021 versus février 2020, le nombre de prêts accordés a chuté de 20,3 %.
Sans, ou avec un faible apport personnel, les projets sont plus complexes à concrétiser. Mais les nouvelles recommandations du Haut Conseil de stabilité financière pourraient redonner une bouffée d’oxygène bienvenue. Fin janvier 2021, cet organe du ministère de l’Économie a en effet préconisé de concéder des taux d’endettement à 35 %. De nouvelles mesures qui viennent assouplir les recommandations de décembre 2019, qui préconisaient un taux d’endettement maximal de 33 %.
Le Haut Conseil de stabilité financière précise, en outre, qu’il « sera particulièrement vigilant quant à la mise en œuvre de la présente recommandation et à l’évolution des pratiques d’octroi ». Signe que ces évolutions ne se traduisent pas toujours dans les usages des établissements bancaires.
Dans ce contexte fluctuant, les candidats à l’achat ont donc plus que jamais besoin de s’appuyer sur un professionnel ou une professionnelle capable de les épauler.
L’agent immobilier pour donner le bon cap
Les Français et les Françaises ne s’y trompent pas, et ils continuent de considérer l’agent immobilier comme un pilier essentiel de leur projet immobilier. Pour preuve, à la sortie du premier confinement, en mai 2020, 62 % des vendeurs et 50 % des acheteurs interrogés avaient comme première attente « de recevoir des bons conseils de la part de son agent immobilier ». La deuxième est sa faculté à « maintenir le lien ». Mais 32 % des personnes interrogées souhaitaient toutefois reporter leur projet, préférant, pour 69 % d’entre elles, « attendre de voir comment la situation va évoluer ». La prudence reste de mise.
Dans une période incertaine et face à des acheteurs au comble des questionnements, les professionnelles et professionnels de l’immobilier ont donc tout intérêt à incarner la réassurance. Et à se positionner comme des spécialistes sur le terrain du conseil et de l’accompagnement.
Le rôle clé du réseau de partenaires
Pour des acheteurs, naviguer seul n’est pas de tout repos. Pour faire la différence, l’agent immobilier peut également capitaliser sur son carnet d’adresses. Il connaît les rouages bancaires, sait activer les bons leviers, et faciliter la mise en relation avec les interlocuteurs ad hoc.
Parmi eux figure la courtière ou le courtier en prêt immobilier. D’autant qu’une majorité de Français semble reconnaître son rôle décisif.
source GALIAN









